15 avril 2007
Savez-vous encore ce que vous vouliez devenir quand vous étiez petits ?
Voilà une question qui a l'air très simple, mais plus j'y réfléchis, plus j'ai du mal à y répondre. Mais puisque c'est CManu qui me l'a suggéré, et surtout puisque cela me donne l'occasion de me replonger dans mon enfance (un exercice que je recommande à tous les pères), je m'y mets (avec pas mal de retard).
Pour commencer, il me semble qu'un de mes premiers projets professionnels fut la profession d'éboueur. Il faut savoir qu'à l'époque on trouvait encore en Allemagne les grandes poubelles cylindriques sans roues, et cela demandait pas mal d'adresse de les faire tourner afin qu'elles avancent rapidement sur leur bord sans jamais trop se pencher.
N'empêche qu'un tel souhait fut certainement accueilli avec un mélange d'amusement et de dédain, car une grande personne pense tout de suite à quel point cette profession est dure, pénible et dangereuse, tout en étant pas très bien payé, car demandant peu de qualification.
Encore une fois, mes souvenirs concernant ces points sont plus que vagues, mais il me semble assez probable que (suite à de telles réactions) j'ai dû préférer remettre mes autres projets professionnels à plus tard.
J'étais donc déjà presque adulte quand je commençais à m'imaginer photographe, bassiste ou encore vendeur dans un magasin de disques (un peu à la High Fidelity).
Cependant, je me suis laissé dire qu'il est souvent dangereux de construire un projet professionnel autour de ses centres d'intérêts (à moins qu'ils soient de véritables passions) et j'ai donc opté pour des études de lettres modernes qui me paraissaient plus aptes à me propulser vers une belle carrière...
Le regard des parents influence fortement les enfants dans beaucoup de leur choix parfois à tort. Il existe des métiers nobles autres que médecin, avocat, ou pdg et au contraire nous manquons d'ébénistes, de maçons ou d'électriciens...
En ce qui concerne travailler avec ces centres d'intérêt me paraît plus une opportunité qu'un inconvénient.
Comme le dis l'adage "si on peut mêler l'utile à l'agréable...", pour avoir cette chance je trouve plutôt des avantages à cette situation, même si l'inconvénient est que le travail peut vite empièter sur la vie privée et peut devenir dévorant.
Sinon, tu as raison concernant l'influence des parents, mais il faudrait pas non plus leur mettre tout sur le dos !